弗杭蘇瓦˙歐藍德之所以能夠在第二輪「社會黨總統候選人初選」勝出,是因為阿諾˙蒙特布(Arnaud Montebourg)跟雪果蓮˙華亞勒(Ségolène Royal)在第二輪「社會黨總統候選人初選」投票日之前號召左派選民將選票投給他(弗杭蘇瓦˙歐藍德)。二○一一年十月九號的第一輪「社會黨總統候選人初選」,由弗杭蘇瓦˙歐藍德拔得頭籌,拿下近 39 % 的選票;現任社會黨秘書長的瑪汀˙歐布黎(Martine Aubry)拿下近 31 % 的選票;阿諾˙蒙特布拿下近 17 % 的選票,雪果蓮˙華亞勒拿下近 7 % 的選票。阿諾˙蒙特布最終投向弗杭蘇瓦˙歐藍德陣營,是弗杭蘇瓦˙歐藍德獲勝的重要關鍵力量。弗杭蘇瓦˙歐藍德在第二輪「社會黨總統候選人初選」的得票率是 56.57 %,瑪汀˙歐布黎則是 43.43 %,瑪汀˙歐布黎坦言失敗,並呼籲社會黨及左派選民團結。
瑪汀˙歐布黎現任社會黨秘書長,弗杭蘇瓦˙歐藍德勢必能夠在二○一二年五月上旬的法國總統大選第二輪選舉擊敗現任法國總統尼可拉˙薩柯奇而成為最新的法國總統。還須要再提示嗎?瑪汀˙歐布黎幾乎已篤定是未來的法國總統弗杭蘇瓦˙歐藍德提名任命的總理,(瑪汀˙歐布黎)成為法國第五共和的第二位女總理。



左派 |
瑪汀˙歐布黎(Martine Aubry)現任左派的社會黨秘書長以及里耳 (Lille) 市長。 |
弗杭蘇瓦˙歐藍德(François Hollande)現任寇黑茲行省 (la Corrèze) 選出來的國民議會議員並兼任寇黑茲行省的行政議會主席 (le président du Conseil général de la Corrèze)。他曾長期擔任社會黨秘書長。他跟雪果蓮˙華亞勒曾維持一段很長期的沒有結婚的伴侶關係。 |
雪果蓮˙華亞勒(Ségolène Royal)現任普瓦圖─夏宏特地區 (la région Poitou-Charentes) 行政議會的主席 (la présidente du Conseil régional)。 |
阿諾˙蒙特布(Arnaud Montebourg)現任布根地(la région Bourgogne)地區的桑恩─跟─羅亞爾(Saône-et-Loire)行省選出來的國民議會議員。 |
說到弗杭蘇瓦˙歐藍德(François Hollande),只要他穩紮穩打,他(弗杭蘇瓦˙歐藍德)已篤定是下一任法國總統──任期從 2012 年五月到 2017 年五月。
說到弗杭蘇瓦˙歐藍德(François Hollande),如果他已篤定是下一任法國總統,那麼,法國第五共和的兩位左派(社會黨)總統的前名都會是弗杭蘇瓦(François)──第一位左派(社會黨)總統是弗杭蘇瓦˙密特朗(François Mitterrand),擔任過兩任法國總統:1981 年五月到 1988 年五月,以及 1988 年五月到 1995 年五月,共擔任十四年法國總統。
不過,左派(社會黨)政府的時間跟弗杭蘇瓦˙密特朗的總統任期並非完全重疊:1981 年五月到 1986 年是社會黨政府,但 1986 年到 1988 年五月是左右共治,總統是左派(社會黨)的弗杭蘇瓦˙密特朗、但政府是右派的;1988 年五月社會黨再贏回政權,直到 1993 年再次失敗,締造第二次左右共治:1993 年到 1995 年五月。1995 年五月是由右派(RPR)的賈克˙席哈克(Jacques Chirac)贏得總統大選,右派開始完全執政;但是 1997 年賈克˙席哈克解散國會、重新舉行國民議會議員選舉,右派再敗,再在 1997 年締造一次長達五年的左右共治:總統是右派(RPR)的賈克˙席哈克、但政府是左派的──李歐內˙喬斯潘(Lionel Jospin)擔任長達五年的總理──,也就是說從 1997 年到 2002 年五月又再一次是左右共治。
Hollande candidat, les socialistes s'affichent rassemblés |
LEMONDE.FR | 16.10.11 | 22h49 • Mis à jour le 17.10.11 | 08h05 |
Hollande : "Je mesure la tâche qui m'attend". "Je prends acte avec fierté du vote de ce soir qui me donne la majorité large que j'avais souhaitée". C'est avec une certaine modestie que François Hollande a accueilli, dimanche 16 octobre, sa victoire au second tour de la primaire socialiste. Avec 56,57 % des voix, selon les dernières estimations disponibles dimanche soir sur le site du PS, le député de Corrèze (où il a obtenu 95 % des suffrages) a amplifié son succès du premier tour, tandis que Martine Aubry ne parvenait pas à inverser la tendance. Le candidat investi du PS a prononcé, au siège du parti, rue de Solférino, un discours grave et volontariste : "Je mesure la tâche qui m'attend, elle est lourde et grave. Je dois être à la hauteur des Français qui n'en peuvent plus de la politique de Nicolas Sarkozy." Il a promis la victoire de la gauche, mais a aussi expliqué que "la tâche serait difficile". Déclinant l'axe majeur de son programme, il a évoqué "le rêve français" qu'il a promis de "réenchanter", en renouvellant sa promesse de donner la priorité à la jeunesse et à l'éducation. >> Lire : "J'ai la volonté de réussir le changement" Mais ce ton modeste était quelque peu oublié lorsque François Hollande a remercié ses partisans à la Maison de l'Amérique Latine. Le candidat élu s'est fait plus triomphant, expliquant : "Il m'est demandé si c'est un grand jour de ma vie. Mais non, c'est un grand jour de mon existence, un grand jour de notre vie. Un moment d'espoir avant de relever ce défi." Le candidat s'est tout de même permis une petite pique à l'égard des écologistes. "J'ai compris qu'ils voulaient s'immiscer dans nos débats... Leur nombre n'a pas suffit", a-t-il lancé, en allusion aux écologistes qui avaient pris position pour Martine Aubry. L'unité affichée par tous. Fiers du succès de leur primaire, qui a réuni entre 2,7 et 3 millions de votants, selon les dernières estimations, les socialistes ont tout fait pour montrer que l'heure était désormais au rassemblement. "Aucun candidat n'a perdu", assurait François Hollande, "nous avons obligation de nous rassembler et d'entamer la marche vers la présidentielle." Malgré une fin de campagne tendue, son adversaire, Martine Aubry a rapidement reconnu dimanche soir sa défaite, et n'a laissé place à aucune rancoeur. "Désormais, François Hollande incarne l'unité des socialistes et de la gauche", a-t-elle expliqué. "Je sais que tous ceux qui m'ont soutenue sont déjà au service du rassemblement autour de notre candidat". "Depuis que je suis à la tête du PS, je n'ai eu qu'un seul objectif, que l'un d'entre nous soit élu. François Hollande est notre candidat, les primaires l'ont rendu plus fort encore. Je mettrai toute mon énergie et toute ma force pour qu'il soit dans sept mois notre prochain président de la République", a assuré celle qui redeviendra dès demain la première secrétaire du parti. Le ton était le même chez Arnaud Montebourg ou Ségolène Royal, qui avaient soutenu François Hollande dans l'entre-deux-tours. De Laurent Fabius à Ségolène Royal en passant par Martine Aubry, Manuel Valls ou Arnaud Montebourg, tous se sont affichés, unis, sur le perron du siège du PS, rue de Solférino, pour une photo de famille emblématique d'un PS qui se veut désormais offensif contre la droite et Nicolas Sarkozy. >> Lire : Ségolène Royal : François Hollande a une "grande légitimité" Face à cette primaire, l'UMP a une nouvelle fois décliné ses arguments désormais classiques critiquant le bien fondé du scrutin, la participation et les divisions au sein du PS, et appuyant sur le "gauche molle" lancé par Martine Aubry à l'encontre de M. Hollande. Le PS doit désormais investir officiellement son candidat, samedi 22 octobre. Et l'UMP organise, mardi 18 octobre, une convention destinée à "démonter le programme" du PS. François Hollande devra également constituer son équipe de campagne, ce qui ouvre la voie à quelques tiraillements. C'est ainsi que Julien Dray, l'un des partisans du député de Corrèze, a jugé dès dimanche sur i-Télé, qu'il faudrait "qu'il y ait osmose entre le candidat et la direction du parti. Il ne peut pas y avoir deux équipes en concurrence (...) qu'il y ait un rééquilibrage à l'intérieur de la direction qui permette justement que les équipes se fondent pour qu'il y ait effectivement osmose". |
LeMonde.fr |
L'équipe de M. Hollande veut reprendre la main sur le PS |
Le Monde | 18.10.11 | 11h26 • Mis à jour le 18.10.11 | 13h37 |
La primaire socialiste s'est achevée, une autre partie s'engage. Celle, subtile, feutrée mais bien réelle, pour le contrôle du parti pendant la campagne présidentielle. Au lendemain de la désignation de François Hollande, ses amis ont poursuivi leur campagne, cette fois pour "rééquilibrer" l'équipe de direction dans un sens plus favorable au nouveau candidat. "Mieux vaut de temps en temps forcer un peu les choses. Le rapport de force, il faut l'installer tout de suite", constate un proche de M. Hollande. Un autre confirme : "Ils considèrent que le parti est leur pré carré, et qu'on n'a pas le droit d'y toucher. On a mis le doigt là où ça faut mal." La charge des "hollandais" est menée sous un étendard : l'exemple de la campagne de Ségolène Royal, pendant laquelle le gouffre entre le parti et sa candidate avait miné la conduite des opérations. Il n'est pas innocent que deux piliers de la campagne de 2007 se soient installés à l'avant-garde de ce nouveau combat. Julien Dray, ex-conseiller politique de Ségolène Royal, en expose les principes : "Il y a une sorte d'état de grâce. Si les choses ne sont pas corrigées dans la semaine, on sera pris dans le rythme de la campagne et le rééquilibrage ne pourra plus se faire. Le bureau national deviendra l'examen de passage du candidat, avec des professeurs qui le noteront et un candidat qui ne voudra plus y venir." UNE IMAGE UN PEU TROP BELLE François Rebsamen, ancien codirecteur de la campagne de Mme Royal, se charge de rédiger la liste des doléances : "Il faut que Harlem Désir redevienne numéro 2, que soit partagé le secrétariat national aux fédérations. Il faut que le 'porte-parolat', la communication du parti et la commission des investitures aux législatives soient placés sous un double pilotage. Et il faut que Michel Sapin soit en charge de la surveillance programmatique ", en référence à l'ancien ministre de l'économie, proche de M. Hollande, qui avait été chargé du chiffrage du projet socialiste. Martine Aubry accueillant François Hollande en haut du perron de la Rue de Solférino, dimanche 16 octobre au soir : l'image était belle. Un peu trop pour être honnête. Message clair à l'attention d'Harlem Désir, qui pendant la période de la compétition interne, avait assuré l'intérim. Le député européen n'a que modérément apprécié : "Je considère qu'il serait tout à fait normal, et qu'il est même nécessaire d'élargir la direction du parti à l'équipe de François Hollande." Lundi 17 octobre, dès 11 heures du matin, Martine Aubry était donc de retour. Avec la ferme intention, dans cette partie d'échecs où l'essentiel est de ne pas se voir imputer la responsabilité de la division, d'offrir un profil irréprochable. Avant de déjeuner avec sa garde rapprochée, puis de s'entretenir avec ses grands alliés, Laurent Fabius, Henri Emmanuelli, Bertrand Delanoë et |