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這是《來自大椅子的預測》,本部落格以及格主周星星我非常感謝各位的收看。
為什麼當初我猜凡松˙藍冬(Vincent LINDON)會得獎? |
請點下面這一篇網誌,太神了,能直接猜到凡松˙藍冬(Vincent LINDON)這位男演員。 |
坎城影展得獎名單大預測遊戲 http://blog.yam.com/jostar2/article/80998998 |
以下是法國《世界報》網站當晚快速弄出來的凡松˙藍冬(Vincent LINDON
)訪談,幾乎都是凡松˙藍冬的話,但是很生動,他講出他那一天白天在幹嘛
,從以為影片沒得獎,再到發行商打電話給他教他準備好包包要回坎城,他才騎摩托車趕去機場飛去尼斯;他在飛機上想應該是影片得獎了。

Vincent Lindon sur son petit « vertige nuageux » |
LE MONDE | 25.05.2015 à 08h56 • Mis à jour le 25.05.2015 à 14h40 | |
Il était 22 h 55, ce dimanche 24 mai au soir. A peine trois heures auparavant, Vincent Lindon s’était vu remettre le prix d’interprétation masculine par les frères Coen. « Je suis fou, fou, fou de bonheur ! », répétait-il à chaque micro qui se tendait vers lui. Interviews à la chaîne, moment de gloire planétaire. Tournis. Il y a quelques jours, juste avant la projection officielle de La Loi du marché, il résumait d’un mot sa philosophie du moment : « Plus tu donnes, plus tu reçois. » Comment avait-il vécu cette journée particulière précédant ce sacre cannois ? « Je me suis levé ce matin vers 9 heures. Absolument aucune angoisse, j’étais bien. P’tit déj avec mon fils. Deux-trois coups de fil avec des gens du film. Rien, pas de bruits, pas de rumeurs. Et puis, à 11 h 45, le distributeur m’appelle : “Vincent, prépare ton sac, on repart à Cannes !” Je hurlais de joie. J’étais fou de bonheur pour le film. « Moto jusqu’à l’aéroport. Dans l’avion, je n’arrêtais pas de dire : “Si on a un prix…”, jusqu’à ce que quelqu’un me dise : “Mais enfin, Vincent, arrête ! C’est sûr qu’on a un prix !” « Hôtel, petits sandwichs dans la chambre, début d’angoisse. Evidemment, je n’avais rien préparé. Sauf cette phrase de Faulkner que j’aime tant : “Faites des rêves immenses pour ne pas les perdre de vue en les poursuivant.” Ça ne sert à rien de préparer les choses à l’avance. Je me disais que si quelque chose m’arrivait, j’essaierais de dire cette première phrase et que si ça passait, alors, après, ça irait, je remercierais le jury, puis les sélectionneurs… « Explosion d’une ampoule » « Et puis, je suis parti vers le palais. Impressionnant, tous ces gens qui criaient mon nom. J’étais pris dans une sorte de vertige nuageux. C’était la première fois que je participais à une cérémonie de clôture à Cannes. Et c’est alors j’ai commencé à croiser d’autres comédiens. Des grands, genre Tim Roth. Et là, je me suis dit que c’est Stéphane [Stéphane Brizé, le réalisateur de La Loi du marché] qui allait avoir un prix, et d’ailleurs, ça m’allait très bien. C’était très bien comme ça. « Et puis la cérémonie a commencé. Un peu long… Lambert Wilson, qui dit que le cinéma, c’est aussi couronner un acteur. Il se tourne vers les frères Coen. Et là, j’entends mon nom. « Immédiatement, j’ai une sorte de mouvement de recul. Je me tasse sur mon siège. Quelque chose comme l’explosion d’une ampoule ! Trois litres de poppers que tu inhales. Un flash ! Juste après, mécaniquement, je me suis levé. J’ai embrassé quelques proches. Et je me suis retrouvé sur la scène avec l’envie, presque animale, d’aller embrasser un à un les membres du jury. Ça m’a permis de redescendre un peu et d’arriver ensuite à dire ma phrase de Faulkner… » Bonheur : le mot revient sans cesse. « Comme un enfant. Comme quelqu’un qui, le même jour, réussirait le bac, Normal Sup, se ferait offrir une belle voiture par son père et verrait Julia Roberts lui tomber dans les bras ! Fou de bonheur ! » Le fait que ce soit un jury présidé par les frères Coen, ça compte beaucoup ? « Oui ! Ce sont des cinéastes géniaux, qui marqueront l’histoire du cinéma. Des mecs comme ça, il n’y en a pas quinze dans le monde ! A la fois modernes, fous, audacieux et transgressifs ! » Quelques secondes de pause, le temps de reprendre sa respiration. « J’espère que je n’ai pas dit trop de conneries. C’est tellement difficile de signifier par des mots une émotion aussi forte. Ce qui m’a bouleversé aux larmes ce soir, c’est cette impression que les gens étaient contents pour moi. » Pour quelles raisons ? « Ah ! Ça, c’est au journaliste de répondre, pas à moi. » Il éclate de rire. « Plus tu donnes, plus tu reçois, l’explication doit se trouver quelque part par là. » Ce dimanche soir, le bonheur avait un nom : Vincent Lindon. |
Par Franck Nouchi |
周星星我感謝台灣人讀者關心今年的坎城影展專題。
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